Antoine Scortatore, l’homme de fer

Quel est ton parcours ?
J’ai 26 ans, j’ai grandi à Toulouse et je suis engagé dans l’Armée de l’Air et de l’Espace depuis dix ans. J’ai commencé la course à pied à ce moment-là, puis le triathlon. Mais la course reste vraiment mon sport de prédilection !

Quel est ton rapport à la course à pied ?
En 2018, on m’a diagnostiqué un cancer du système immunitaire. J’étais déjà très sportif et, malgré les mises en garde de certains médecins, j’ai continué à courir pendant toute la durée du traitement. Je pense qu’il faut savoir écouter son corps, toujours de manière prudente, et dans ce cas-là ne jamais cesser de croire en la guérison. A l’époque, la course à pied a été un véritable moteur pour garder la forme, physiquement mais surtout moralement. Résultat des courses : je suis en rémission depuis juin 2019 !
Aujourd’hui, la course à pied est carrément une raison de vivre. Et à chaque fois que je prends un dossard, je suis vraiment content d’être là.

Un Iron Man, c’est 3,8 kilomètres de natation, 182 kilomètres de vélo et 42,2 kilomètres de course à pied. On imagine donc que les 23,7 km de la Course Eiffage du Viaduc de Millau en Aveyron ne te font pas peur... Qu’est-ce qui te motive à y participer ?
Cette course est vraiment réputée pour son ambiance, sans parler de la beauté du lieu ! J'aurais aussi le plaisir de courir avec ma famille : ma mère, son copain, mon beau-frère et ma copine. On portera certainement les couleurs de l’Association France Lymphome Espoir (ELLYE), afin de mieux faire connaitre la maladie. Et puis, cette sortie fera partie de mon plan d’entrainement pour l’Iron Man de Barcelone, en vue des qualifications pour l’Iron Man d’Hawaï en 2023.

Alors on croise les doigts pour les qualifications mais visiblement, aucune épreuve ne te résiste...
Comme je dis souvent, “ce n’est pas parce que la route est mauvaise qu’on est sur la mauvaise route” !"